L’Association des Anciens Elèves du Master 2 de Droit Pénal d’Assas (A2MDPA) est une association formée par des alumni dont l’intention est de rassembler ses membres autour d’un héritage et de projets communs.

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« Un enseignement réalise toujours une forme de transmission : il s’agit de faire passer ce que l’on a soi-même reçu. En conséquence, et à sa manière, une association formée par d’anciens élèves d’un Master 2 y participe, en tissant un lien entre des générations qui ont recueilli une même formation intellectuelle. Mais une telle association va plus loin, en faisant œuvre de solidarité, dès lors qu’elle se propose, comme c’est le cas de l’AMDPA, non seulement d’organiser des manifestations d’esprit savant, mais aussi de fournir à ses membres une assistance, un réseau, une entraide, bref de se mettre à leur service, au seul nom de leur héritage commun.

Pareille entreprise dénote une forme de désintérêt altruiste qui mérite d’être soulignée. Elle suppose, pour ceux qui la portent, du temps passé, de l’énergie dépensée, sans autre récompense que la réussite espérée, alors qu’ils sont engagés dans un parcours professionnel qui les absorbe. Il est vrai que c’est une caractéristique des nouvelles générations, elles que, trop souvent, l’on dit revenues de tout, démobilisées et foncièrement égoïstes – elles y auraient des excuses, si l’on en juge par la société que leurs aînés leur ont laissée – : nous savons d’expérience qu’il n’en est rien, et la seule existence de cette association apporte à cette accusation infondée un nouveau démenti. 

Autant dire que ces générations d’étudiants, d’année en année, nous aurons apporté des bonheurs renouvelés, en nous offrant le spectacle de leur talent, de leur enthousiasme, de leurs qualités humaines. Comment ne pas souhaiter, alors, être président d’honneur d’une association les regroupant en leur qualité d’anciens du Master 2 de droit pénal de l’Université Paris-Panthéon-Assas ? – d’autant plus que ce titre honorifique qui permet au très ancien que nous sommes de nous associer symboliquement à d’autres qui le sont beaucoup moins, évoque un bain de jouvence. »